On déménage!

A peine arrivé, on se rebarre ailleurs, où ç'ke c'est plus pratique d'utilisation: www.cheribibi.net

Merci à Fanny grâce à qui c'est toujours plus beau et encore plus mieux!

En attendant le III...

Alors que dans les limbes de l'au-delà du périphérique parisien, des sauvageons fomentent quelques émeutes en mettant de leurs mains sales la touche finale au nouveau numéro du Chéribibi, les parisien(e)s bien à l'abri de leur intramuros pourront se payer à moindre frais un bon coup de chaleur du côté de Ménilmuche avec le désormais célèbre CHÉRIBIBEAT SOUND SYSTEM !

Du rhythm&blues au ragga en passant par le ska, le rocksteady, l'early reggae, le rub a dub, le punk, le rock'n'roll 50's, la soul et que sais-je encore (si si, je l'sais, c'est mes skeuds quand même!), ce sont plus de 40 piges de musiques populaires qui entreront par vos oreilles vous agiter les arpions...

Alors viendez nombreux!

ChériBibi on my radio

Histoire de vous faire une petite idée sonore du contenu de la revue, faites donc un tour sur le site de l'excellente émission Frontline sur la non moins excellente radio Fréquence Paris Plurielle (106.3), vous y trouverez deux émissions où qu'on a tenu le crachoir manière de présenter la bête...

C'est là: http://lignedefront.free.fr

Et faut chercher les émissions du 25/05/07 (présentation du n°1) pis du 9/11/07 (présentation du n°2), y'a d'la bonne zik, on s'marre bien et on r'viendra avec le n°3!

L'abonnement pour faire chier sa patronne

Abonnez-vous et vos ami(e)s à ChériBibi et recevez ainsi chaque saison une bonne dose de culture populaire dans la joie et la bonne humeur !

Testez nos 3 formules :

- Abonnement pour 4 n° : 20 Euros

- Abonnement de soutien (et hors France) pour 4 n° + un cadeau vachement beau : 30 Euros et plus...

- Abonnement à vie !
Envoyez 100 Euros ou plus et recevez le ChériBibi jusqu’à la mort !
(+ le cadeau vachement beau)

Chèques à l’ordre de ON Y VA à envoyer joyeusement à

ON Y VA
BP 17, 94201
Ivry sur Seine cedex

sans oublier de préciser à partir de quel numéro votre abonnement doit débuter...

Le papelard c’est bonnard !

D’un pouce fatigué, je repoussais le bitos vers l’arrière de mon crâne douloureux.
Une plombe du mat’. Quelques rares étoiles avaient eu le courage d’entamer leur tapin dans la glaciale nuit banlieusarde, surplombant ladite banlieue qui en écrasait sévère. Un silence shooté au Valium ou au mauvais shit, à peine entrecoupé d’une pétarade motocycliste trafiquée, pesait sur la cité comme un sumotori sur Paris Hilton après l'amour.
Il restait bézef de temps avant les vrombissements des premiers camions matinaux mais ça y était, The Chéribibi was on the web.

Bordel de merde.
Combien de fois on nous a demandé si on avait un site ? « Ouais, c’est prévu mais là, entre les chiares des uns, le turbin des autres et la gueule de plomb générale, pas l’temps quoi »
Ou pire, si on avait un myspacedicounasse ? « Ah non, ça c’est pas prévu du tout. Rien à foutre des 4215441 amis virtuels qui te balancent 36 000 flyers de soirées où qu’on ira jamais »
Enfin, oui enfin on pourra répondre qu’on est rentré dans la modernité… et qu’on a un blog !

Oué, un blog. Histoire de balancer des infos qui donnent envie de choper 92 pages de beau papier recyclé pour lire aux chiottes sans connexion ADSL… Ouais. Faire appel au virtuel pour faire connaître le réel, on arrête pas le progrès.

Alors bon, hein, j’ai pas encore trouvé toutes les fonctions –s’il y en a- pour maquetter ça un peu moins chichement, et puis y’a pas l’temps, l’Chéribibi III doit s’finir d’abord.
De toute façon, les pixels c’est moche, l’encre c’est mieux.

Et avec ça, plus de jus d’tomate. Alors quand l’aube pointera son pif au bistrot du coin, faîtes comme mézigue, descendez faire quelques emplettes et ramenez un Chéribibi dans vot’ musette.
La culture populaire c’est bon, mangez-en !

Nos dealers...

Voici une liste exhaustive autant que faire se peut des lieux ayant pris la revue Chéribibi en dépôt:

BORDEAUX :

Total Heaven (disquaire)
6 rue de Candale
33000 Bordeaux

La mauvaise réputation (librairie)
19 rue des Argentiers
33000 Bordeaux
http://lamauvaisereputation.free.fr/accueil

Le Petit Rouge (bar)
À coté des Capucins

Librairie du Muguet
7 rue du Muguet
33000 Bordeaux

Stonehenge Distro
BP 20046
33031 Bordeaux

CAEN :

Sonic records (disquaire)
43 rue de Bras
14000 Caen

Brouillon de culture (librairie)
110 rue de Geole
14000 Caen

Brouillon de culture (librairie)
29 rue St Sauveur
14000 Caen

La cour des miracles (librairie)
51 rue Froide
14000 Caen

PRES DE CHAMBERY :

Larsen records (VPC)
LARSEN
116 rue du Crey
73230 – St Alban-Leysse

DIJON :

Maloka (VPC)
Les Tanneries
15 Boulevard de Chicago
21000 Dijon
http://malokadistro.com/


REGION PARISIENNE :

Parallèle (librairie)
47 rue Saint Honoré
Paris 1er

La Galcante (librairie)
52, rue de l'arbre sec
Paris 1er

Scaramouche (librairie)
161 rue Saint Martin
Paris 3

Super Héros (librairie)
175 rue Saint Martin
Paris 3

Crocodisc (disquaire)
42 rue des Ecoles
Paris 5

L'amour du noir (librairie)
11 rue du Cardinal Lenoine
Paris 5

Album SGEC (vidéo)
7 rue Dante
Paris 5

Le point du jour (librairie)
58 rue Gay-Lussac
Paris 5

Ciné reflet (librairie)
14 rue Monsieur le prince
Paris 6

Un regard moderne (librairie)
10 rue Git-le-coeur
Paris 6

Bimbo Tower (disquaire)
5, passage Saint-Antoine
Paris 11

Born Bad (disquaire)
17 rue Keller
Paris 11

Le Genre Urbain (librairie)
30 rue de Belleville
Paris 11

Hors circuits (librairie vidéothèque)
4, rue de Nemours
Paris 11

Le Kiosk (librairie)
Passage Dumas M°rue des boulets
Paris 11

Lady Long solo (librairie)
38 rue Keller
Paris 11

Librazur (librairie)
76 rue de Belleville
Paris 11

Patate Records (disquaire)
57, rue de charonne
Paris 11

Publico (librairie)
145 rue Amelot
Paris 11

Quilombo (librairie)
23 rue Voltaire M°Rue des boulets
Paris 11

Rocket Records (disquaire)
1 ter Rue Lacharrière
Paris 11

Le silence de la rue (disquaire)
39 rue Faidherbe
Paris 11

Thé Troc (salon de thé, librairie)
52 rue Jean-Pierre Timbaud
Paris 11

Jonas (librairie)
14-16 rue de la maison blanche
Paris 13

Le Monte-en-l'air (librairie)
6 rue des Panoyaux
Paris 20

Le merle moqueur (librairie)
51 rue de Bagnolet
Paris 20

Envie de lire (librairie)
16 rue Gabriel Péri
94200 Ivry sur Seine

Gabba Disques
81 avenue Jean Jaures
78711 Mantes la ville

LIMOGES:

Undersounds (disquaire associatif)
6 rue de Gorre
87000 LIMOGES

Do it yourself (VPC)
http://datapunk.propagande.org
http://www.LimogesPunx.com

Solitude urbaine (VPC)
http://solitudeurbaine.propagande.org/

LYON :

FZM (VPC)
http://www.folkloredelazonemondiale.fr/

Marché noir (librairie)
Ultime Razzia, 12 rue des Capucins
69001 Lyon

MARSEILLE :

Lollipop Records (disquaire)
2 Boulevart Th. Thurner
13006 Marseille

MONTPELLIER :

Album (librairie)
5 rue de l'Aiguillerie
34000 Montpellier

Sauramps (librairie)
Le Triangle CS 19026
34967 Montpellier cedex 2

RENNES:

Read head man (VPC)
http://www.redheadman.org/

Rennes Musique (disquaire)
19 rue du Maréchal Joffre
35000 Rennes

Troubadours du Chaos (disquaire)
48 rue saint Malo
35000 Rennes

ST ETIENNE:

Abigail Tribu (disquaire)
5 rue St-Jean
42000 St-Etienne

L'Etrange Rendez-Vous (librairie)
1 rue Faure Belon
42000 St-Etienne

Bold records (disquaire)
13 rue gérentet
42000 saint Etienne

REIMS :

La Cartonnerie
84 rue du Docteur Lemoine
http://www.cartonnerie.fr/site/activites_kiosque.php

Toxic Shrimp distro
http://myspace.com/toxicshrimprecords

TOULOUSE :

Armadillo Records (disquaire)
32 rue pharaon
31000 Toulouse

Médiatheque associative
6 rue de la bourse
31000 Toulouse

Le Chat Noir (librairie)
18, avenue de la Gloire
31500 Toulouse
http://cnt31.ouvaton.org/

Le Laboratoire (librairie)
9, rue de la bourse
31000 Toulouse

VIENNE :

Les 100 papiers (librairie)
57 rue de Bourgogne
38200 Vienne

WEB - DISTRO:

La Pétroleuse:
http://www.la-petroleuse.com/

Sin art:
http://www.sinart.asso.fr

UVPR ?
BP 80 138
75623 Paris cedex 13
http://benjamos.free.fr/

Le Goéland Production
http://www.goeland.fr

THE GOOD, THE BAD & THE CHÉRIBIBI (sommaire du n°2)

CHERIBIBEAT (musique populaire)

5 - Causerie avec The Slits
« Les fentes » s’ouvrent sur leur passé et leur actualité

22 - Du Son Des Oubliettes : Witches Valley
s’exhument des cartons histoire qu’on oublie pas leur sacré boxon !

24 - Chanson Populaire : Summertime Blues
Syndicaliste rockabilutionnaire, Eddie Cochran chante contre le salariat !

27 - Chroniques disques, skeuds, galettes chouettes

48 - Reggaemotion : Reggae Western
Au grand galop entre cinéma et vibrations made in Jamaica, ChériBibi évoque et invoque les pistoleros du reggae

56 - Causerie avec Dave Barker, George Dekker & Dennis Alcapone
Accrochez vos bretelles, trois géants du reggae se sont donnés rendez-vous dans nos pages

64 - Mondo Punk : Texas Punk 1979-1985
ChériBibi se penche sur la scène punk texane et son univers impitoyable

CHERIBIBIS (cinéma populaire)

12 - Le Western Zapata
Quand le western italien cause de révolution mexicaine et de lutte des classes, il s’agit de courir plus vite que les balles gringo !

31 - Bobines Chéries : Kovilpatti Veeralakshmi
Oubliez Hollywood ou Bollywood et partez à Kollywood avec un film tamoul qui démoule !

THEATRE POPULAIRE

46 - Le théâtre jamaïcain
La Jamaïque, ses plages, ses vagues, ses planches...

CHERIBIBLI (littérature, BD & illustration populaire)

4 & 89 - Verminax, le gredin de l’ombre
Notre grand feuilleton BD à suivre par Tôma

25 - Une histoire de Riri par Riri elle-même

29 - Bébert l’as du hold-up
Un gangster débile à Gomé

35 - Fatalitas ! Chéri-Bibi, le bagnard terrible de Gaston Leroux
On lui a piqué son blaze, alors ce n’est que justice de lui rendre hommage !

42 - Les Hérauts Du Peuple Sont Immortels : Serge
Portrait d’un dessinateur-reporter (trop) méconnu

72 - Chérie Noire : Sur la brèche
Une nouvelle en français de Steve Goodman !

86 - Chroniques bouquinzines

90 - Abonnez-vous immédiatement !
Sinon on fait sauter la tour St Jacques et ce sera la fin du monde

SOMMATION DU NUMBER OUANE

CHERIBIBEAT (musique populaire)

6 - Causerie avec le Ministère des Affaires Populaires
Rap, accordéon, violon oriental et lutte de classe avec classe !

14 - Causerie avec Don Letts
Keupons et rastas, même combat

19 - Punky Reggae Connexion
Les amours punk et reggae

23 - Causerie avec Mikey Dread... at the controls !

24 - Chanson Populaire : Guns of Brixton
La chanson-emblème du Clash décortiquée avec joie (avec qui ?)

25 - Les hérauts du Peuple Sont Immortels : Desmond Dekker
Un bref mais sincère hommage à un sacré artiste !

26 - Causerie avec Cockney Rejects
Oi ! Oi ! Oi !

32 - Chroniques disques
Et il en reste plein pour plus tard

35 - Du Son Des Oubliettes : Afro Beat au Bénin
ChériBibi dépoussière les disques du T.P. Orchestre Poly-Rythmo

CHERIBIBIS (cinéma populaire)

38 - Chroniques cinoche
Quelques films zieutés ces jours-ci

39 - Bobines Chéries : La souris qui rugissait
Une p’tite satire géopolitique oubliée avec Peter Sellers, ça vous dit ?

46 - Cinema Jamaica
Quand les jamaïcains font leur cinoche, y’a du bon, du moins bon... et du très très bon ! Yes man !

52 - Causerie avec Cherine Anderson, actrice from Jamaica

THEATRE POPULAIRE

40 - Pascal Tourain
Le théâtre de bar se met à nu et au pastis

CHERIBIBLI (littérature & BD populaire)

4 & 83 - Verminax, le gredin de l’ombre
Notre grand feuilleton BD à suivre par Tôma

33 - Tchatchman ! Un super-héros débile à Gomé

37 - Chroniques bouquins

44 - La fresque en couleur des Fresquilleurs !

56 - L’histoire du monde et du parc de Tompkins Square
L’Amérique vue par Seth Tobocman

67 - Causerie avec Seth Tobocman
Le dessinateur anar raconte New-York, sa vie, son oeuvre

82 - Chroniques zines

84 - Chérie Noire : Série Z
Une nouvelle contondante de Franck Michel

You can get it if you really want !

Populaire : Qui appartient au peuple, qui concerne le peuple, issu du peuple.
(dictionnaire Larousse)

La culture populaire est trop souvent confondue avec ce qu’elle n’est pas.
Elle n’est pas de « l’animation sociale » institutionnellement commanditée pour désamorcer la légitime colère du populo en lui faisant faire des graffitis en spaghetti prônant la paix sociable sur la blême façade de la cité où on l’a parqué.
Elle est encore moins cette « culture de masse » fabriquée à la chaîne par l’industrie spectaculaire moderne, formidable machine de guerre envers les expressions authentiquement populaires qui, dès qu’une recette peut en être dégagé, sont pillées à des fins de récupération purement mercantile. Née de la vie quotidienne, souvent connue sans être toujours reconnue,elle ne saurait être cette bouillie consensuelle qui martèle des modèles de vie prédéterminés, une vision aseptisée de la musique, du cinéma, du théâtre, de la littérature, une image préfabriquée du réel dans une méfiance absolue envers tout hors champ et toute marge qui ne rentre pas dans les cases.
Non, qu’elle vienne d’Afrique ou d’Asie, de la Jamaïque ou de la banlieue de Paris, la culture populaire est trop jubilatoire pour être fabriquée en laboratoire.

Polar dévoré dans le métro, pochoir croisé sur la route du boulot, groupe punky reggae du petit dernier ou souvenirs de bal musette transmis par une grand-mère ouvrière, la culture populaire prend les formes les plus variées. Encore faut-il la remarquer, la promouvoir et la diffuser. Il apparaît donc nécessaire de lui rendre justice, qu’elle soit contemporaine ou d’un autre siècle, tombée dans l’oubli ou au mieux reléguée au second plan par les historiens… voire -horreur- considérée comme le summum du « kitsch » par une petite élite snobinarde en mal de sensations épicées.

Zonard curieux (ou curieux zonard ?), le ChériBibi dérive dans les recoins malfamés où ne s’aventure guère la lumière blafarde des lampadaires médiatiques.
Du rock’n’roll au reggae en passant par la littérature de gare, le cinéma de genre, le théâtre de rue, la bande dessinée et l’illustration, il cause de ce qui appartient, de fait, à tous et à toutes. Car reconnaître le statut exceptionnel des multiples créations de la vie quotidienne, en explorer les innombrables aspects, c'est permettre à tout un chacun de prendre conscience qu’il est l’acteur de sa propre culture.
Par les mots et par l’image, la volonté de ces pages est de rendre hommage à cette créativité qui ne s’est pas façonné dans les officines publicitaires mais dans les rues d’ici ou d’ailleurs, dans les champs de coton plutôt que dans les salons, dans les faubourgs de Kingston en 1969 ou à Roubaix le mois dernier.
C’est à la fois le tribut que nous entendons payer à nos aînés -des pionniers du roman-feuilleton à ceux du rhythm & blues- autant que la visibilité que nous souhaitons apporter à tous ceux et toutes celles qui, aujourd’hui, font vivre la culture populaire malgré la pression écrasante des chantres de la malléabilité des cervelles.

Qu’on se le dise, ChériBibi, revue « transgenre » paraissant approximativement tous les 3-4 mois sauf en cas d’insurrection généralisée ou de guerre bactériologique déclarée, entend bien briser les consensus, écarter les œillères, faire déborder les marges, désenclaver les cultures populaires et mettre un grand coup de latte dans la fourmilière d’une presse spécialisée à outrance où la variété des titres ne cache que le conformisme de la pensée.
Si la culture est une arme, nous entendons bien en être la gâchette.

« Qui qui fait sauter tout l’fourbi ? C’est Chéri-Bibi !
C’est Chéri-Bibi ! »

Édito du Chéribibi number ouane, avril 2007